mardi 27 octobre 2009

Vendredi 27 novembre

Le vendredi 27 novembre, Tero Tulenheimo et Gerhard Schaden ouvriront le séminaire avec un débat sur La question des temps grammaticaux comme opérateurs.

Rendez-vous en salle D. Corbin à 15h.


Tero Tulenheimo

Dans mon intervention, j'esquisserai brièvement le formalisme logique qui peut être utilisé dans l'analyse sémantique des énoncés temporels des langues naturelles. Ce formalisme permet de discerner deux types de dépendance possibles entre des expressions temporelles : dépendance interprétative et dépendance fonctionnelle.

Ensuite, je poserai la question des types d'interactions qu'il peut y avoir dans les langues naturelles concernant les temps grammaticaux enchâssés (temps de la proposition principale vs temps de la proposition subordonnée). Si parmi ces interactions temporelles il y a des dépendances fonctionnelles, cela suggèrera que les temps grammaticaux peuvent se comporter comme des opérateurs.

Gerhard Schaden

L'approche des temps grammaticaux en tant qu'opérateurs logiques selon Prior n'est pas très populaire en linguistique. Mon exposé essaiera à donner quelques pistes de réflexion, pourquoi en est-on arrivé à cet état de choses ?

Je discuterai notamment des paradoxes de portée, la question de l'itérabilité infinie de ces opérateurs, le comportement du temps analogue aux pronoms et l'idée générale sous-jacente aux opérateurs logiques modaux selon Prior suivant laquelle un temps grammatical serait un élément qui "déplace l'évaluation".

J'essaierai de montrer que si un passage à une logique hybride permet de résoudre certains problèmes des opérateurs temporels (par rapport à un dispositif modal classique), un traitement des phénomènes de temporalité dans les langues naturelles ne peut se faire en termes d'opérateurs.

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